Chloroquine vs tocilizumab
Il fallait bien, après avoir descendu en flèche le professeur Raoult, que l'ordre des médecins et les laboratoires fassent un trouvaille paraissant plus adaptée que celle présentée par le docteur Raoult, qui proposait de prévenir du virus et d’empêcher les patients de subir des complications avec la chloroquine. Médicament connu de tous les virologues et praticiens du monde entier depuis des décennies, parfaitement maîtrisé par tous et tout cela pour seulement 20 euros la dose. Levée de bouclier de presque toute la profession emmenée par le conseil de l'ordre et les laboratoires. Campagne de dénigrement du professeur à travers médias et télés par des sommités n'ayant visiblement même pas lu ses essais. On ne cherche même pas à savoir s'il a raison, on cherche juste le "vice de procédure" permettant de justifier un véto sur sa proposition.
Le remède miracle serait donc le Tocilizumab qui aurait eu des résultats d'après une études sur 169 patients en réanimation. Ce médicament qui provient du laboratoire Roche, mais dont d'autres labos ont des équivalents, n'est pas vraiment une nouveauté puisqu'il est déjà prescrit pour d'autres maladies dont l'arthrose. Ce qui veut dire qu'il est probablement déjà amorti, et qu'à 800 euros l'injection, la chloroquine du professeur Raoult n'avait aucune chance.
On reprochait à Raoult de ne pas avoir traité un panel assez important, de ne pas avoir publier dans une revue avant de faire l'annonce, d'avoir dit qu'il faisait cela pour le bien public. En gros tout ce dont il est fait état dans la présentation du Tocilizumab.
Il est souhaitable que ce médicament, qui est loin d'être le vaccin, soit profitable au patients car il est certains qu'il le sera, en tout cas, pour les labos qui vont continuer de piller tranquillement la Sécurité Sociale avec l'aval du conseil de l'ordre et du gouvernement.
Quant au professeur Raoult plane sur lui la rumeur d' une radiation de l'Ordre des Médecins comme ce fut le cas pour deux autres empêcheurs de tourner en rond qu'étaient les professeurs Bernard Debré et Philippe Even, qui, en 2011, avaient publié une liste de médicaments qui ne servaient à rien en médecine mais remplissaient les caisses des laboratoires. Parler de déontologie c'est bien, encore faut-il savoir avec qui.