Oui. Tous les partis français le réclament à corps et à cris. Mais ils ne sont pas au pouvoir.
Toute personne ayant un peu de bon sens va dans ce sens. Les égyptiens, comme les
tunisiens et ceux qui se révolteront bientôt, on droit à la liberté. Le seul problème dans cette
histoire c'est que de nos jours ce n'est plus le politique qui commande, mais la finance. Et la
finance n'a que faire des états d'âme d'un peuple et même de ceux des politiques. Elle s'y
assoie dessus.
Les politiques au pouvoir (qu'ils soient de droite ou de gauche) doivent garantir des marchés
pour leurs entreprises et donc du travail pour son peuple. Alors, peu importe la situation écono-
mique d'un pays et l'état plus ou moins misérable du peuple (on facilitera l'accès d'une ONG,
qui donnera bonne conscience), ce qu'il faut, c'est vendre et faire tourner les usines en France.
Ce qui fait peur aussi aux pays occidentaux, c'est la tournure politique que prendra l'Egypte de
l'après Moubarak. Car comme avec Ben Ali en Tunisie, il vaut mieux un dictateur qu'on maîtrise,
qu'une république islamique qui fait ce qu'elle veut. Et là non plus, le peuple n'a droit de citer.
On veut que Sarkozy condamne les agissements de Moubarak, soit. Mais que feraient Martine
Aubry, Strauss-Kahn ou Marinne Le Pen à sa place? Probablement pas grand chose de plus,
car il faut assumer le passé et prévoir l'avenir. C'est ce que l'on appelle "avoir le cul entre deux
chaises". Rassurez- vous, aurions-nous un gouvernement de gauche, que la droite s'empres-
-serait de faire valoir les droits du peuple égyptien elle aussi.
La France et l'occident doivent donc condamner ce régime, mais il faudra aussi penser à
accompagner ces peuples dans leur nouvelle vie en espérant qu'après des années de
dictature ils ne se laisseront pas embobiner par les discours religieux qui les ramèneraient
au point de départ.
Après les ratés du gouvernement et de la diplomatie française en Tunisie, notre 1er ministre
n'entendant pas se faire déborder par les autres pays, s'empresse de donner un conseil avisé
au président égyptien. Je cite (en gros): " il faut écouter et prendre les mesures que demande
la rue".
Les manifestants contre la réforme des retraites ne manqueront pas de relever ce trait d'humour.
En Tunisie, en Egypte et bientôt peut-être ailleurs, les peuples
se soulèvent, aspirant simplement une vie meilleure, libérés de
leur dictateur. Ils souhaitent, comme nous, pouvoir vivre, travailler,
élever leurs enfants, parler, écrire, lire,manifester,aller aux spectacle,
comme ils l'entendent.
Toutes ces valeurs auxquelles nous, occidentaux, ne faisons même
plus attention, tellement nous en avons l'habitude. A l'exeption des
anciens qui ont vécus la seconde guerre mondiale,rare sont ceux qui
peuvent ce dire brimés ou oppressés. Nous sommes "nés dedans", cette
fameuse démocratie, à la quelle aspire ces peuples.
Mais cette démocratie, à la longue, s'use. Certain en abuse. Contrairement
à ce que l'on voudrait nous faire croire, le peuple n'est toujours pas "maître à
bord". En France, la constitution de la V ème république indique que "la répu-
-blique est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple". Laissons
nos dirigeants, quels qu'ils soient, politiques , économiques, financiers... méditer
cette maxime.
De plus en plus de nos concitoyens se demandent pourquoi ils iraient voter lors des
prochaines élections. Le peuple ne maîtrise plus depuis déjà longtemps "ces repré-
-sentants". L'impression générale est qu'une fois les élections passées et les élus
mis en place, le peuple subit durant tout le mandat, sans vraiment pouvoir rien dire.
L'un des plus beaux exemple restera le référemdum sur le traité de Lisbonne. Comme
beaucoup s'en souviennent, le résultat fut: NON. La classe politique tout entière fut
deçue, droite et gauche (en majorité) confondus et décidèrent donc de passer outre
la décision du peuple, modifiant quelques articles afin de justifier un nouveau vote et
devant le parlement seulement, qui vota le texte au nez et à la barbe du peuple.
Si des peuples arrivent enfin à la démocratie, il me semble que la notre "fou le camp", la
finance et l'argent sont aux commandes, les seuls intérêts dont on s'occupent, sont les
intérêts personnels de nos dirigeants et de quelques groupes de "décideurs à notre place".
Beaucoup de gens du peuple et des classes moyennes se trompent en voulant imiter ces
gens, leur donnant raison, croyant encore à leurs promesses. Jamais de la vie ils ne parta-
geront le gâteau avec eux. Il est trop bon....
Qu'il est triste de voir nos représentant à l'assemblée et au sénat faire mine de se battre lors des
débats ou des votes. Il voteront de toutes manières ce que leur demande de voter leur parti
sans se préocuper de l'avis des gens qui les ont"mis" là,c'est àdire le peuple.
On a vu ce qu'il en était lors du vote de la loi sur les retraites. l' intrangissance de celui "qui sait".
Pas de discussion (ou si peu), cela sera comme ça et pas autrement. Peut importe que vous
ayez travailler très jeune, la nuit, durement ou autre.."nous" avons décider que cela serait comme
ça.
Ce n'est peut-être pas encore la dictature, mais on s'en rapproche...l'olligarchie (mot qui refait
surface dans beaucoup d'articles de presse ces derniers temps ) peut être! Mais certainement
plus la démocratie.
